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dimanche 24 décembre 2023

Seconde édition corrigée: Jacques Bouveresse, Le Parler de la musique 1. La musique, le langage, la culture et l’Histoire

 


 

Jacques Bouveresse

Le Parler de la musique 1

La musique, le langage, la culture et l’Histoire  

Seconde édition corrigée

Éditions L’improviste

Les aéronautes de l'esprit

2023

 

 

Présentation de l'éditeur

On a souvent opposé deux conceptions de la musique: la musique « absolue » et autonome, qui n’a besoin de rien d’autre que ses propres moyens pour exprimer ce qu’elle a dire, et la « musique à programme », qui tend à rendre la signification de la musique dépendante d’éléments extra-musicaux. Pour Hanslick, défenseur par excellence de la musique absolue, elle n’est pas un langage, et surtout pas un langage expressif. Wittgenstein a une approche similaire lorsqu’il affirme : « la musique nous transmet elle-même ». Et les relations privilégiées que lui-même et sa famille ont entretenues avec la musique de Brahms et avec le compositeur incitent à le considérer comme un adepte de la conception hanslickienne. Le cas de Nietzsche est plus compliqué : après la rupture avec Wagner, il aurait pu se rapprocher de Brahms. Mais il a exclu cette possibilité et n’a pas non plus totalement cessé de considérer la musique comme un langage qui dispose de possibilités d’expression supérieures à celles de la langue verbale.

Jacques Bouveresse, philosophe, a été titulaire au Collège de France, de 1995 à 2010, de la chaire de Philosophie du langage et de la connaissance. Ses travaux ont porté notamment sur Wittgenstein, le Cercle de Vienne, la philosophie analytique, mais aussi sur la littérature (Kraus, Musil, Valéry) et la musique. Il a publié Percevoir la musique (Helmholtz et la théorie physiologique de la musique) et la trilogie du Parler de la musique aux Éditions L’improviste.

 

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