Philosophie, mythologie et pseudo-science
Wittgenstein lecteur de Freud
L'Eclat
L'éclat/poche
2015
Présentation de l'éditeur
«Que Wittgenstein ait été un admirateur de Freud
n’est pas surprenant, puisque Freud possédait au plus haut point une
qualité que Wittgenstein considérait comme fondamentale en philosophie, à
savoir l’aptitude à proposer des analogies nouvelles et éclairantes
pour la compréhension de faits qui sont à la fois familiers et
énigmatiques. Ce que fait Freud consiste pour lui essentiellement à
proposer d’excellentes comparaisons, comme par exemple la comparaison
d’un rêve et d’un rébus. Mais les mérites de Freud ne vont pas au-delà
de ce qu’on peut exprimer en disant qu’il nous fournit une
“représentation des faits“ dont personne n’avait eu l’idée avant lui et
qui est, en tout état de cause, extrêmement convaincante. Ce que
Wittgenstein n’accepte pas est l’aspect proprement explicatif de la
théorie, c’est-à-dire, en fin de compte, l’inconscient lui-même.»
Paru pour le première fois en 1991, et traduit dans plusieurs langues, ce livre de Jacques Bouveresse examine dans le détail les lectures wittgensteiniennes de la théorie de Freud.
«En rassemblant la plupart des remarques de Wittgenstein sur Freud, de nombreux passages caractéristiques de Freud lui-même et une bonne part de citations de la littérature secondaire sur le sujet, Bouveresse a rendu un fier service à ceux qui s’intéressent à l’œuvre de Wittgenstein.» Ray Monk, Nature.
«Le plus saisissant dans le rapprochement tient à l'étendue, à la solidité, à la diversité et à la sobriété de l'information, à la façon dont les enjeux sont établis et à la parfaite transparence du propos.» F. Latraverse, Spirales. Montréal.
Paru pour le première fois en 1991, et traduit dans plusieurs langues, ce livre de Jacques Bouveresse examine dans le détail les lectures wittgensteiniennes de la théorie de Freud.
«En rassemblant la plupart des remarques de Wittgenstein sur Freud, de nombreux passages caractéristiques de Freud lui-même et une bonne part de citations de la littérature secondaire sur le sujet, Bouveresse a rendu un fier service à ceux qui s’intéressent à l’œuvre de Wittgenstein.» Ray Monk, Nature.
«Le plus saisissant dans le rapprochement tient à l'étendue, à la solidité, à la diversité et à la sobriété de l'information, à la façon dont les enjeux sont établis et à la parfaite transparence du propos.» F. Latraverse, Spirales. Montréal.
Jacques Bouveresse est professeur au Collège de France. Il a publié aux Éditions de l’éclat: La Demande philosophique. Que veut la philosophie et que peut-on vouloir d’elle? (1996) et Robert Musil. L'Homme probable, le hasard la moyenne et l’escargot de l’histoire (1993; IIe édition, 2003).
"Que Wittgenstein ait été un admirateur de Freud n’est pas surprenant..." ?? Avancer cela à propos d'un philosophe qui a affirmé que la psychanalyse était "une monstruosité" est pour le moins étonnant.
RépondreSupprimer