ISSN : 2269-5990

mardi 20 février 2018

Jacques Bouveresse, Le Parler de la musique I. La musique, le langage, la culture et l’Histoire


Jacques Bouveresse
Le Parler de la musique I
La musique, le langage, la culture et l’Histoire
L'improviste
Les aéronautes de l'esprit
2018 

Présentation de l'éditeur
On a souvent opposé deux conceptions de la musique: la musique « absolue » et autonome, qui n’a besoin de rien d’autre que ses propres moyens pour exprimer ce qu’elle a dire, et la « musique à programme », qui tend à rendre la signification de la musique dépendante d’éléments extra-musicaux. Pour Hanslick, défenseur par excellence de la musique absolue, elle n’est pas un langage, et surtout pas un langage expressif. Wittgenstein a une approche similaire lorsqu’il affirme : « la musique nous transmet elle-même ». Et les relations privilégiées que lui-même et sa famille ont entretenues avec la musique de Brahms et avec le compositeur incitent à le considérer comme un adepte de la conception hanslickienne. Le cas de Nietzsche est plus compliqué : après la rupture avec Wagner, il aurait pu se rapprocher de Brahms. Mais il a exclu cette possibilité et n’a pas non plus totalement cessé de considérer la musique comme un langage qui dispose de possibilités d’expression supérieures à celles de la langue verbale.
Jacques Bouveresse, philosophe, a été titulaire au Collège de France, de 1995 à 2010, de la chaire de Philosophie du langage et de la connaissance. Ses travaux ont porté notamment sur Wittgenstein, le Cercle de Vienne, la philosophie analytique, mais aussi sur la littérature (Kraus, Musil, Valéry) et la musique. Il a publié Percevoir la musique (Helmholtz et la théorie physiologique de la musique) en 2016 aux Éditions L’improviste. 

Table des matières
1. Le langage, la musique et la philosophie
2. La musique libérée de la métaphysique, mais peut-être pas vraiment de la philosophie
3. Le problème de la signification dans la musique
4. Modernité philosophique et modernité musicale
5. Ceux qui se réjouissent du progrès et « ceux qui se plaignent du déclin »>
6. Pourquoi l’harmonie est-elle ce qu’elle est ?
7. Le nécessaire, l’arbitraire et le naturel
8. La science, l’esthétique et la philosophie de la musique
9. De l’impression sensible à l’affect : la musique entre la contemplation et l’émotion
Bibliographie des titres cités





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