Jacques Bouveresse
Présentation de l'éditeur
Professeur au Collège de France, Jacques Bouveresse a publié de nombreux ouvrages de philosophie du langage et de la connaissance mais aussi sur des écrivains comme Robert Musil et Karl Kraus. Il est aussi l’un des principaux commentateurs français de Ludwig Wittgenstein.
Le Danseur et sa corde
Wittgenstein, Tolstoï, Nietzsche, Gottfried Keller et les difficultés de la foi
Banc d'essais
Agone
14 mars 2014
Présentation de l'éditeur
En écrivant ce livre, j’ai
essayé de réaliser simultanément deux ambitions : celle de comprendre
les raisons qui ont pu faire de Gottfried Keller un des écrivains que
Wittgenstein admirait le plus, et celle de préciser ce que j’ai écrit
sur les relations que ce philosophe a entretenues avec la religion. Ces
deux objectifs convergent car peu de questions sont aussi présentes et
aussi centrales dans l’œuvre du romancier que celle de la religion.
De plus, l’espèce de « révélation » que Wittgenstein a eue lorsqu’il est
entré en contact avec le texte de la version tolstoïenne de l’Évangile
semble avoir marqué de fa- çon profonde sa relation avec le
christianisme. Même le Tractatus comporte des formules qui ont parfois une ressemblance assez frappante avec ce que Wittgenstein avait pu lire dans l’ Abrégé de l’Évangile.
Pour ce philosophe, « le penseur religieux honnête est comme un danseur
de corde. Il marche, en apparence, presque uniquement sur l’air. Son
sol est le plus étroit qui se puisse concevoir. Et pourtant on peut
réellement marcher sur lui ».
Après Peut-on ne pas croire ? et Que faut-il faire de la religion ?, ce livre est le dernier volet d’une trilogie sur la philosophie de la religion. Pour Bouveresse, ce qui est en jeu, ce n’est pas le jugement à porter sur les dogmes, les croyances, etc., mais le regard à porter sur la foi elle-même comme attitude face à la vie. Les idées de Wittgenstein sont éclairées par leur mise en relation avec les récits et les réflexions de Keller – le plus grand romancier de langue allemande de la seconde moitié du XIXe siècle –, et par la confrontation avec Tolstoï, Nietzsche, Ibsen, et quelques autres.
Ce livre n’est issu ni de cours, ni de conférences, et c’est certainement l’un de ses plus personnels.
Après Peut-on ne pas croire ? et Que faut-il faire de la religion ?, ce livre est le dernier volet d’une trilogie sur la philosophie de la religion. Pour Bouveresse, ce qui est en jeu, ce n’est pas le jugement à porter sur les dogmes, les croyances, etc., mais le regard à porter sur la foi elle-même comme attitude face à la vie. Les idées de Wittgenstein sont éclairées par leur mise en relation avec les récits et les réflexions de Keller – le plus grand romancier de langue allemande de la seconde moitié du XIXe siècle –, et par la confrontation avec Tolstoï, Nietzsche, Ibsen, et quelques autres.
Ce livre n’est issu ni de cours, ni de conférences, et c’est certainement l’un de ses plus personnels.
Professeur au Collège de France, Jacques Bouveresse a publié de nombreux ouvrages de philosophie du langage et de la connaissance mais aussi sur des écrivains comme Robert Musil et Karl Kraus. Il est aussi l’un des principaux commentateurs français de Ludwig Wittgenstein.
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