ISSN : 2269-5990

vendredi 13 mai 2011

Charles Travis, Les liaisons ordinaires. Wittgenstein sur la pensée et le monde


Charles Travis
Les liaisons ordinaires
Wittgenstein sur la pensée et le monde
Préface de Jacques Bouveresse
Vrin


Présentation de l'éditeur

Comment garantir l’objectivité de notre rapport au monde? Le rationalisme et l’empirisme renvoient, chacun à leur manière, à une capacité générale de l’esprit humain – capacité désengagée du monde, décontextualisée. La nouveauté radicale qu’introduit Wittgenstein dans sa seconde philosophie est une vision contextualiste et proprement humaine de l’objectivité.
Dans cet ouvrage, issu de leçons données au Collège de France en 2002, Charles Travis prend appui sur Frege, Wittgenstein et J.L. Austin pour montrer que l’opération de désangagement du monde propre aux différentes théories de la connaissance contemporaines ne permet plus à la pensée (ou à la perception) d’être objective et a fortiori d’être vraie. Elle ne permet pas de véritable rapport au monde. C’est plutôt au sein de nos pratiques les plus ordinaires que se fondent l’objectivité qui est la nôtre, la vérité, ainsi que les différents accords du monde avec le langage et la pensée. La vérité n’est pas abstraite, nos représentations sont situées. Toute signification, comme toute pensée, est sensible à l’occasion. Charles Travis propose ici une lecture originale de Wittgenstein, conjuguée à une approche particulière des grands problèmes de la philosophie analytique. 
 
Charles Travis est professeur à Northwestern University (Chicago, USA). Représentant majeur di contextualisme contemporain, il a défendu cette conception dans The Uses of Sense, et a récemment critiqué les visions représentationnalistes du langage et de l’esprit dans Unshadowed Thought

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