ISSN : 2269-5990

mercredi 18 mai 2011

Gabrielle Ferrieres, Jean Cavaillès. Un philosophe dans la guerre 1903-1944

Gabrielle Ferrières
Jean Cavaillès
Un philosophe dans la guerre 1903-1944
Avec une étude de son œuvre par Gaston Bachelard
Préface par Jacques Bouveresse
collection : Résistance - Liberté - Mémoire
Éd. du Félin

Présentation de l'éditeur
Reçu premier à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégé de philosophie en 1927, Jean Cavaillès fut l’un des intellectuels les plus brillants de sa génération. Gaston Bachelard, avec qui il noua une forte amitié, notait : «Jean Cavaillès avait une volonté de héros.» Un héros de la pensée sûrement, que ses travaux sur la théorie de la science auraient distingué si la guerre n’avait orienté sa vie vers d’autres combats. Lié dès le début au mouvement de résistance Libération, animé entre autres par Emmanuel d’Astier de La Vigerie, Jean Cavaillès fut arrêté par les Allemands en août 1943, puis condamné à mort et exécuté cinq mois plus tard. Gabrielle Ferrières retrace dans ce livre émouvant la vie d’un philosophe, inséparable de celle de l’homme d’action et de convictions.

Gabrielle Ferrières, née en 1900, décédée en 2001, était la sœur aînée de Jean Cavaillès. Avec ses amies Lucie Aubrac, Anise Postel-Vinay, Germaine Tillon, elle a tenu un rôle important dans les organisations d’anciennes résistantes, infatigable dans l’aide aux déportés, avant de participer à la fondation de l’association «Liberté-Mémoire». Elle a été l’une des pionnières de SOS-Amitié, expérience qu’elle a évoquée dans son livre Voix sans visages. Des voix sans visages, comme celles de la prison où les nazis lui avaient fait payer sa passion de la liberté.


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