Jacques Bouveresse, Le danseur et sa corde, Citéphilo, 14 novembre 2014
Jacques Bouveresse, "Vérité, veracité et croyance" Congresso Português de Filosofia, 05/09/2014
Jacques Bouveresse, Le Danseur et sa corde. Wittgenstein, Tolstoï, Nietzsche, Gottfried Keller et les difficultés de la foi. Jeudi Noir, 12.06.2014
Jacques Bouveresse, Croire est-il logique ?. Les Nouveaux chemins de la connaissance, 07.05.2014
Jacques Bouveresse et Roger Pouivet, Qu’est-ce que croire ? 18.11.2012, Citéphilo
Jacques Bouveresse, à la librairie Tropiques, 26 mars 2011
Jacques Bouveresse, Peut-on ne pas croire? Dans le cycle « Ma foi ! Croyances, religions, identité » radio Grenouille, 8 avril 2008
Jacques Bouveresse, L’éthique de la croyance et la question du "poids de l’autorité", octobre 2007
Jacques Bouveresse
Le Danseur et sa corde
Wittgenstein, Tolstoï, Nietzsche,
Gottfried Keller et les difficultés de la foi
Gottfried Keller et les difficultés de la foi
Agone
Banc d'essais
Banc d'essais
2014
Présentation de l'éditeur
En écrivant ce livre, j’ai
essayé de réaliser simultanément deux ambitions : celle de comprendre
les raisons qui ont pu faire de Gottfried Keller un des écrivains que
Wittgenstein admirait le plus, et celle de préciser ce que j’ai écrit
sur les relations que ce philosophe a entretenues avec la religion. Ces
deux objectifs convergent car peu de questions sont aussi présentes et
aussi centrales dans l’œuvre du romancier que celle de la religion.
De plus, l’espèce de « révélation » que Wittgenstein a eue lorsqu’il est
entré en contact avec le texte de la version tolstoïenne de l’Évangile
semble avoir marqué de fa- çon profonde sa relation avec le
christianisme. Même le Tractatus comporte des formules qui ont parfois une ressemblance assez frappante avec ce que Wittgenstein avait pu lire dans l’ Abrégé de l’Évangile.
Pour ce philosophe, « le penseur religieux honnête est comme un danseur
de corde. Il marche, en apparence, presque uniquement sur l’air. Son
sol est le plus étroit qui se puisse concevoir. Et pourtant on peut
réellement marcher sur lui ».
Après Peut-on ne pas croire ? et Que faut-il faire de la religion ?, ce livre est le dernier volet d’une trilogie sur la philosophie de la religion. Pour Bouveresse, ce qui est en jeu, ce n’est pas le jugement à porter sur les dogmes, les croyances, etc., mais le regard à porter sur la foi elle-même comme attitude face à la vie. Les idées de Wittgenstein sont éclairées par leur mise en relation avec les récits et les réflexions de Keller – le plus grand romancier de langue allemande de la seconde moitié du XIXe siècle –, et par la confrontation avec Tolstoï, Nietzsche, Ibsen, et quelques autres.
Ce livre n’est issu ni de cours, ni de conférences, et c’est certainement l’un de ses plus personnels.
Après Peut-on ne pas croire ? et Que faut-il faire de la religion ?, ce livre est le dernier volet d’une trilogie sur la philosophie de la religion. Pour Bouveresse, ce qui est en jeu, ce n’est pas le jugement à porter sur les dogmes, les croyances, etc., mais le regard à porter sur la foi elle-même comme attitude face à la vie. Les idées de Wittgenstein sont éclairées par leur mise en relation avec les récits et les réflexions de Keller – le plus grand romancier de langue allemande de la seconde moitié du XIXe siècle –, et par la confrontation avec Tolstoï, Nietzsche, Ibsen, et quelques autres.
Ce livre n’est issu ni de cours, ni de conférences, et c’est certainement l’un de ses plus personnels.
Professeur au Collège de France, Jacques Bouveresse a publié de nombreux ouvrages de philosophie du langage et de la connaissance mais aussi sur des écrivains comme Robert Musil et Karl Kraus. Il est aussi l’un des principaux commentateurs français de Ludwig Wittgenstein.
Jacques Bouveresse
Que peut-on faire de la religion ?
Suivi de deux fragments inédits de Ludwig Wittgenstein
présentés par Ilse Somavilla
Traduction par Françoise Stoneborough
Agone
Banc d'essais
2011
Présentation de l'éditeur
« Dans le domaine des émotions,
déclarait Bertrand Russell, je ne nie pas la valeur des expériences qui
ont donné naissance à la religion. Mais pour parvenir à la vérité je ne
peux admettre aucune autre méthode que celle de la science. » Aux yeux
de Wittgenstein, au contraire, l’idéal religieux était la lumière la
plus pure par laquelle nous puissions aspirer à être éclairés, et les
hommes qui vivent dans la culture de la rationalité conquérante et du
progrès indéfini ont besoin d’apprendre que ceux-ci colorent les objets
de leur monde d’une couleur déterminée, qui ne constitue qu’un
assombrissement.
Jacques Bouveresse poursuit la réflexion sur les relations entre raison et croyance religieuse qu’il a engagée dans Peut-on ne pas croire ? Sur la vérité, la croyance et la foi et se confronte ici aux idées de deux penseurs majeurs du xxe siècle, Bertrand Russell et Ludwig Wittgenstein, pour qui le rejet de toute religion instituée et des diverses formes d’irrationalisme n’est pas incompatible avec une compréhension de l’expérience religieuse.
Ilse Somavilla, philosophe au Brenner-Archiv (Innsbruck, Autriche), a également édité la correspondance entre Ludwig Wittgenstein et Paul Engelmann, _Lettres,
rencontres, souvenirs_ (L’Éclat, 2010).
Jacques Bouveresse poursuit la réflexion sur les relations entre raison et croyance religieuse qu’il a engagée dans Peut-on ne pas croire ? Sur la vérité, la croyance et la foi et se confronte ici aux idées de deux penseurs majeurs du xxe siècle, Bertrand Russell et Ludwig Wittgenstein, pour qui le rejet de toute religion instituée et des diverses formes d’irrationalisme n’est pas incompatible avec une compréhension de l’expérience religieuse.
Ilse Somavilla, philosophe au Brenner-Archiv (Innsbruck, Autriche), a également édité la correspondance entre Ludwig Wittgenstein et Paul Engelmann, _Lettres,
rencontres, souvenirs_ (L’Éclat, 2010).
Professeur au Collège de France, Jacques Bouveresse a publié
de nombreux ouvrages de philosophie du langage et de la connaissance
mais aussi sur des écrivains comme Robert Musil et Karl Kraus. Il est
aussi l’un des principaux commentateurs français de Ludwig
Wittgenstein.
Jacques Bouveresse
Peut-on ne pas croire ?
Sur la vérité, la croyance et la foi
Sur la vérité, la croyance et la foi
Agone
Banc d'essais
2007
Présentation de l'éditeur
Tout en se disant incroyants,
certains intellectuels se posent aujourd’hui en défenseurs de la
religion au nom de choses comme le besoin de sacré et de transcendance,
ou le fait que le lien social ne peut être, en dernière analyse, que de
nature religieuse.
Mais ce que l’on observe actuellement correspond sans doute moins à un « retour du religieux » qu’à ce que Musil appelait la « nostalgie de la croyance », qu’une époque par ailleurs foncièrement incroyante a une tendance fâcheuse à confondre avec la croyance elle-même. Et ce à quoi nous sommes confrontés est en réalité bien plus une utilisation nouvelle de la religion – dans ce qu’elle peut comporter de plus traditionnel et même de plus archaïque – par le pouvoir et la politique, qu’un renouveau religieux proprement dit.
En ouvrant une brèche dans nos certitudes les plus fondamentales en matière de théorie de la connaissance et d’épistémologie, le postmodernisme a pris, consciemment ou non, le risque d’encourager les religions à s’y engouffrer, avec l’espoir de réussir à récupérer une partie de l’ascendant qu’elles ont exercé pendant longtemps sur le monde intellectuel lui-même et perdu ensuite largement au profit de la science moderne.
Mais ce que l’on observe actuellement correspond sans doute moins à un « retour du religieux » qu’à ce que Musil appelait la « nostalgie de la croyance », qu’une époque par ailleurs foncièrement incroyante a une tendance fâcheuse à confondre avec la croyance elle-même. Et ce à quoi nous sommes confrontés est en réalité bien plus une utilisation nouvelle de la religion – dans ce qu’elle peut comporter de plus traditionnel et même de plus archaïque – par le pouvoir et la politique, qu’un renouveau religieux proprement dit.
En ouvrant une brèche dans nos certitudes les plus fondamentales en matière de théorie de la connaissance et d’épistémologie, le postmodernisme a pris, consciemment ou non, le risque d’encourager les religions à s’y engouffrer, avec l’espoir de réussir à récupérer une partie de l’ascendant qu’elles ont exercé pendant longtemps sur le monde intellectuel lui-même et perdu ensuite largement au profit de la science moderne.
Professeur au Collège de France, Jacques Bouveresse a publié de nombreux ouvrages de philosophie du langage et de la connaissance mais aussi sur des écrivains comme Robert Musil et Karl Kraus. Il est aussi l’un des principaux commentateurs français de Ludwig Wittgenstein.
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