L’empirisme logique à la limite
Schlick, le langage et l’expérience
Sous la direction de
Jacques Bouveresse, Delphine Chapuis-Schmitz et Jean-Jacques Rosat
CNRS
2006
en ligne sur OpenEdition Books : depuis le 13 juillet 2022
Présentation de l'éditeur
Selon le structuralisme logique, le langage décrit la forme de notre
expérience, mais le contenu de celle-ci reste inexprimable. Dans Forme et contenu
(1932), Moritz Schlick, fondateur et figure centrale du cercle de
Vienne, a défendu une version extrême de cette idée : niant que les
intuitions entrent dans la connaissance, il ne rejette pas seulement le
kantisme, mais met en péril les bases de son propre empirisme. Ce texte
radical offre en outre un point de vue à partir duquel certains des
débats fondamentaux de la philosophie du langage et de l’esprit du XXe siècle peuvent être reconsidérés d’un œil neuf.
Nous avons ainsi voulu explorer les différents aspects du problème de l’articulation du langage et de l’expérience tel qu’il est posé par Schlick, afin de préciser l’éventail des solutions disponibles.
Le présent livre, issu d’un colloque organisé en mars 2004 au Collège de France, est le premier ouvrage consacré à Schlick dans notre langue. Il examine les rapports entre la pensée de Schlick et la tradition kantienne (Kant, le néo-kantisme et le « kantisme analytique » de Sellars) ; puis, il la confronte à l’empirisme classique et à une autre variante de l’empirisme logique (Carnap) ; enfin, il s’interroge sur la thèse de l’inexprimabilité du contenu, au travers notamment d’une confrontation avec les idées de Wittgenstein (avec qui Schlick a longtemps entretenu un dialogue privilégié).
Nous avons ainsi voulu explorer les différents aspects du problème de l’articulation du langage et de l’expérience tel qu’il est posé par Schlick, afin de préciser l’éventail des solutions disponibles.
Le présent livre, issu d’un colloque organisé en mars 2004 au Collège de France, est le premier ouvrage consacré à Schlick dans notre langue. Il examine les rapports entre la pensée de Schlick et la tradition kantienne (Kant, le néo-kantisme et le « kantisme analytique » de Sellars) ; puis, il la confronte à l’empirisme classique et à une autre variante de l’empirisme logique (Carnap) ; enfin, il s’interroge sur la thèse de l’inexprimabilité du contenu, au travers notamment d’une confrontation avec les idées de Wittgenstein (avec qui Schlick a longtemps entretenu un dialogue privilégié).
Sommaire
Première partie. L’empirisme logique et les kantismes
Schlick et les néokantiens face au problème de l’Esthétique transcendantale
Schlick et Sellars lecteurs de Kant
Deuxième partie. Empirisme, structuralisme et réalisme
Empirisme ou réalisme ?
Troisième partie. Le problème de la description du contenu
Schlick au prisme de Wittgenstein
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